Faits saillants :
- Biplan monomoteur torpilleur conçu et produit par Fairey Aviation Company Limited, au Royaume-Uni, entre 1936 et 1944.
- Bien que semblable en apparence à un avion de la Première Guerre mondiale, il a été utilisé par le Fleet Air Arm de la Royal Navy jusqu'à la fin de la Deuxième Guerre mondiale.
- Au Canada, basé à Dartmouth et Yarmouth (Nouvelle-Écosse), il a été utilisé à partir de 1943 par la Royal Navy.
- Des avions de ce modèle ont été stationnés sur des bases du littoral, embarqués à bord de porte-avions ou transportés sur des navires marchands/porte-avions.
- Surnommé « Stringbag » (filet à provisions) en raison du grand nombre d'objets qu'il pouvait et a été amené à transporter.
- A pris part à des batailles majeures en 1940 et 1941 et notamment celle au cours de laquelle le cuirassé allemand Bismarck a été coulé.
- Le premier vol a été en 1933 (Fairey TSR I).
Galerie de photos :
Historique :
À peine modifié par rapport aux biplans de la Première Guerre mondiale et tout à fait désuet au début du second conflit mondial, le Fairey Swordfish est malgré tout demeuré en service jusqu'à la fin de la guerre. Lent et presque sans défense, il a brillé dans son rôle de bombardier-torpilleur, s'il y avait peu d'opposition. Des Swordfish ont durement frappé la flotte italienne à Tarente et ont aidé à couler le cuirassé allemand Bismarck. Ses principaux avantages étaient sa robustesse, sa facilité d'entretien et ses qualités de vol sans faille. Le Swordfish pouvait décoller d'un porte-avions ou y atterrir, même par gros temps. Dès la fin de 1941, les Swordfish étaient surtout affectés aux opérations anti-sous-marines.
Les Swordfish canadiens étaient basés à l'École de tir de l'aéronavale de Yartmouth et à la station de la Royal Navy de Dartmouth (Nouvelle Écosse). En 1946 l'Unité des besoins de la flotte no 743 (MRC) était équipée de Swordfish. Dans la Marine, on l'avait surnommé « Stringbag » ou filet à provisions. Le Fairey Albacore qui devait remplacer le Fairey Swordfish au début de la guerre, ne s'est pas avéré supérieur à son prédécesseur. Au Canada, l'habitacle ouvert de certains Swordfish a été muni d'une verrière, bien pratique pendant l'hiver.
Lieu actuel :
La Réserve, Musée de l'aviation et de l'espace du Canada
Provenance :
Achat
L'identité exacte de ce Swordfish est inconnue, mais cet appareil a probablement été construit par Blackburn Aircraft Company Limited de Grande-Bretagne pour la Royal Navy puis expédié au Canada.
Il a été acheté dans les premières années de l'après-guerre par un fermier de Tillsonburg (Ontario), Ernest V. Simmons, qui fit l'acquisition d'un nombre impressionnant d'objets de surplus militaire, dont probablement huit Fairey Swordfish. Simmons a gardé ces avions sur sa ferme et très peu ont été vendus de son vivant. Il a toutefois vendu un des Swordfish au Musée canadien de la guerre le 22 mars 1965. Cet avion a été restauré à Eastern Passage (Nouvelle-Écosse) par Fairey Aviation of Canada Limited et la Marine royale du Canada.
Le Musée l'a acheté en 1965 et lui a attribué un numéro de série fictif correspondant à un des Swordfish ayant volé au Canada pendant la Deuxième Guerre mondiale.
Information technique :
Envergure | 13.9 m (45 pi 6 po) |
Longueur | 10.9 m (35 pi 8 po) |
Hauteur | 3.8 m (12 pi 4 po) |
Poids à vide | 2 132 kg (4 700 lb) |
Poids maximum | 3 406 kg (7 510 lb) |
Vitesse de croisière | 185 km/h (115 mi/h) |
Vitesse maximale | 224 km/h (139 mi/h) |
Vitesse en montée | 1 520 m (5 000 pi) / 10min |
Plafond pratique | 2 900 m (9 500 pi) |
Autonomie | 879 km (546 mi) |
Moteur | Un moteur Bristol Pegasus XXX, 9 cylindres en étoile de 750 ch |
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