Lieu actuel :
Réserve des collections
Provenance :
Achat en 1982
Historique :
La société J. B. Doré & Frère a commencé à produire des machines agricoles à La Prairie, au Québec, au milieu du XIXe siècle. Au début du XXe siècle, elle est devenue la E. Doré & Fils, qui a fabriqué du matériel d’exploitation minière, en plus des batteuses et d’autres équipements agricoles.
Historique technique :
Une batteuse est une machine utilisée pour séparer le grain de la plante récoltée, laquelle est réduite en paille et balles. Les premières batteuses étaient stationnaires. Actionnées à la main ou à l’aide d’un tapis roulant, elles ont augmenté la quantité de grains qu’un agriculteur pouvait séparer en une journée. Les batteuses mobiles sur roues ont commencé à remplacer les machines stationnaires dans les années 1860 et ont encore accru le degré de mécanisation de la récolte des céréales. À l’origine, les batteuses étaient faites en bois et actionnées par un treuil mû par des chevaux. Plus tard, elles ont été fabriquées en acier et actionnées par des locomobiles et des tracteurs à essence. Ces batteuses ont à leur tour été remplacées au XXe siècle par les moissonneuses-batteuses, qui effectuent en une seule machine la récolte et le battage.
Cette batteuse stationnaire est équipée de cribles vibrants, technologie qui a supplanté le convoyeur à bande à la fin des années 1880. Montée sur patins, elle est dotée d’un cylindre de 28 pouces qui pouvait être actionné par un cheval ou une trépigneuse. Les batteuses stationnaires étaient couramment produites par les fabricants de l’Est canadien afin de répondre aux besoins des marchés locaux et des petites fermes, qui n’avaient pas les moyens financiers d’acheter les grandes batteuses sur roues alors sur le marché.
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