Lieu actuel :
Réserve des collections
Provenance :
Prêt de la Société historique de Carleton-West Russell
Historique :
On ne connaît pas l’histoire de cette machine. Une étiquette en papier sur l’artefact indique 1857, mais les détails de conception et de construction – notamment le contre-batteur, le cylindre-batteur et les poulies en fer forgé – laissent penser que cette batteuse date des années 1870.
Historique technique :
Une batteuse est une machine utilisée pour séparer le grain de la plante récoltée, laquelle est réduite en paille et balles. Les premières batteuses étaient stationnaires. Actionnées à la main ou à l’aide d’un tapis roulant, elles ont augmenté la quantité de grains qu’un agriculteur pouvait séparer en une journée. Les batteuses mobiles sur roues ont commencé à remplacer les machines stationnaires dans les années 1860 et ont encore accru le degré de mécanisation de la récolte des céréales. À l’origine, les batteuses étaient faites en bois et actionnées par un treuil mû par des chevaux. Plus tard, elles ont été fabriquées en acier et actionnées par des locomobiles et des tracteurs à essence. Ces batteuses ont à leur tour été remplacées au XXe siècle par les moissonneuses-batteuses, qui effectuent en une seule machine la récolte et le battage.
Dans cette batteuse stationnaire, les gerbes de céréales étaient introduites à la main, et une courroie, probablement reliée à une trépigneuse mue par un cheval, actionnait le mécanisme. Cette machine est suffisamment petite pour être transportée par chariot. Le mécanisme de tamisage et de secouage aurait été actionné par une courroie secondaire reliée à une poulie sur un arbre, entraînant ainsi un excentrique afin de créer des secousses qui contribuaient à séparer le grain de la paille. Les opérateurs devaient retirer la paille à la main, car la batteuse n’avait ni tarare ni convoyeur.
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