Une machine terre à terre qui peut… voler – MHV Industries Limited / Modern Hover Vehicles Limited d’Ottawa, Ontario, et ses aéroglisseurs récréatifs polyvalents, partie 2
Hola querido lectora o lector y bienvenido a bordo. Le monde des véhicules à coussin d’air nous appelle. Plongeons dans la saga d’un fabricant disparu d’aéroglisseurs récréatifs basé à Ottawa, Ontario, à savoir MHV Industries Limited / Modern Hover Vehicles Limited.
Une petite question si vous me le permettez. Saviez-vous que le populaire magazine américain Popular Mechanics est également disponible en espagnol entre 1947 et 2010? Si, si, il l’est. Mecánica Popular est d’abord publié au Mexique. Au plus tard en 1972, il est publié au Venezuela, mais je digresse.
En janvier 1970, MHV Industries espère produire environ 9 600 aéroglisseurs MHV Spectra 1 au cours de cette même année. De fait, le président de la firme, Geoffrey « Geoff » Voyce, affirme avoir vendu environ 8 000 Spectra 1 à des distributeurs. L’intérêt est tel que si MHV Industries avait pu produire environ 30 000 aéroglisseurs en 1970, elle aurait pu les vendre tous, du moins c’est ce qu’il prétend.
Il va sans dire que la majorité de ces aéroglisseurs auraient été vendus aux États-Unis.
Incidemment, au plus tard au début de 1970, les employés de MHV Industries, qui sont alors au nombre d’environ 70, avaient apparemment produit environ 120 Spectra 1. Une soixantaine d’autres sont en construction dans les trois petites installations temporaires de la firme.
Et oui, vous avez tout à fait raison, MHV Industries devrait embaucher et former beaucoup de nouveaux employés pour produire 30 000 aéroglisseurs en un an.
Un autre hic potentiel avec la déclaration de production de la firme est qu’elle n’avait pas emménagé dans sa toute nouvelle usine, à Kanata, Ontario, près d’Ottawa, en décembre 1969, comme prévu. De fait, la dite usine n’est pas encore en activité à la mi-janvier 1970.
Malgré tout, MHV Industries continue à promouvoir largement ses aéroglisseurs récréatifs. À la mi-février 1970, par exemple, un de ses Spectra 1 est exposé au Sports and Outdoor Show qui se tient à Salem, Oregon. Ces mêmes jours, un autre Spectra 1 participe au Latchford Winter Carnival, qui se tient à… Latchford, Ontario, près de Sudbury.
Et oui, ami(e) lectrice ou lecteur géographiquement conscient(e), un Spectra 1 doit effectivement être démontré sur un petit lac (fait de main d’homme?) à Sun City, Arizona, près de Phoenix, au début de février, et ceci pour le Phoenix Boat and Sports Show. Pour citer en traduction une photographie avec légende publiée dans The Arizona Republic, un journal quotidien publié à Phoenix, cependant, « le pout-pout a été kaput. » Votre humble serviteur ne peut pas dire avec la moindre certitude si ce véhicule peut être réparé.
Les bonnes gens d’Air Cushion Vehicles Limited de Salem, une firme de distribution d’aéroglisseurs incorporée en juillet 1968, je pense, sont plutôt embarrassés. D’après ce qu’on peut voir, aucun embarras ne fait de mal à sa présence au Intermountain-Utah Boat, Sports and Travel Show, tenu à la mi-mars à Salt Lake City, Utah. De fait, votre humble serviteur ne sait pas si le Spectra 1 présent sur le site est démontré.
On peut en dire autant de l’aéroglisseur présent à la mi-mars, lors du Home and Sport Show tenu à Windsor, Ontario.
Incidemment, un Lockheed CT-133 Silver Star des Forces armées canadiennes aurait survolé les fêtard(e)s le 2ème jour du Latchford Winter Carnival. Comme vous le savez très bien, un aéronef de ce type se trouve sur le plancher du tout à fait époustouflant Musée de l’aviation et de l’espace du Canada, à Ottawa.
Croiriez-vous que le Silver Star est au cœur d’un numéro de février 2023 de notre tout aussi époustouflant blogue / bulletin / machin? Mais je digresse.
Tout ne va pas bien chez MHV Industries, toutefois. Des premiers exemplaires de la série Spectra 1 présentent des problèmes. Certains concessionnaires sont tellement frustrés qu’ils renvoient ceux qu’ils avaient commandés. Les pépins sont rapidement résolus, mais le pire restait à venir.
Voyez-vous, la production de la Spectra 1 avait pratiquement cessé au plus tard début mars 1970. Seuls 12 employés de la firme sont encore sur la liste de paie.
Le marteau tombe un peu avant la mi-mars 1970, lorsque MHV Industries se place en redressement judiciaire volontaire, une décision prise suite à une recommandation faite par un de ses principaux actionnaires. Bien que naturellement nerveux, les créanciers de la firme acceptent de ne pas la pousser vers la faillite. Pour le moment.
Selon Voyce, la mesure assez drastique prise par MHV Industries est prise, en traduction, « en raison de la situation financière très précaire de la firme […] pour protéger les actifs de la firme et pour s’assurer qu’aucun fonds ne soit versé par la firme. »
Est-ce que MHV Industries avait promis ce qu’elle ne pouvait pas livrer, vous demandez-vous, ami(e) lectrice ou lecteur qui a vu beaucoup de firmes en démarrage se planter ces dernières années? Une bonne question. La direction de la firme a peut-être cru en son produit un tantinet trop.
La situation désespérée de MHV Industries est apparemment une conséquence directe de la crise du crédit qui frappe l’Amérique du Nord en 1969. Une crise alimentée par une succession de crises monétaires qui martèlent le monde depuis 1966. Le Canada fait donc face à de fortes pressions inflationnistes et des augmentations des prix à la consommation qui sont considérées comme inacceptables. Le resserrement du crédit est perçu comme un moyen de maîtriser ces fortes pressions inflationnistes.
Soit dit en passant, le taux d’inflation annuel de 1969 est de 4.8 %, avec des maximums de près de 5.4 % atteints en avril et mai.
Pour MHV Industries, cette crise du crédit s’avère être une très mauvaise nouvelle, les sociétés financières sur lesquelles elle compte pour obtenir les importantes sommes d’argent dont elle a besoin pour produire les quelque 9 600 Spectra 1 qu’elle prévoit construire en 1970 étant incapables de fournir ce financement.
Ceci étant dit (tapé?), Voyce reste confiant qu’il serait possible de réunir suffisamment d’argent pour produire en série l’aéroglisseur de la firme, quoique à une échelle moins grandiose, avec peut-être 4 500 exemplaires fabriqués au cours de la première année d’exploitation, et ce dans une usine autre que celle de Kanata. Voyez-vous, le constructeur de l’usine, J. Dix Construction (Limited?) d’Ottawa, je pense, en avait pris possession et chassait un acheteur.
Voyce pense qu’un afflux de 300 000 $, ou presque 2 400 000 $ en devises de 2025, permettrait à MHV Industries de démarrer la production. Il n’exclut pas la possibilité de négocier une sorte de contrat de location avec J. Dix Construction, à condition que ce susmentionné pactole lui parvienne rapidement.
Étant donné les capacités éprouvées du Spectra 1, étant donné son potentiel de vente évident et son bon potentiel d’exportation aussi, Voyce ne peut pas croire que MHV Industries ne recevrait pas de nouvelles offres de financement de parties encore inconnues.
Assez curieusement, une publicité des plus intéressantes commence à paraître dans des journaux canadiens à la fin du mois de mars. Cette publicité-ci…

Une publicité publiée par Harvey’s Foods Limited de Toronto, Ontario, pour un concours impliquant 2 aéroglisseurs récréatifs MHV Spectra 1 et 100 appareils photo Polaroid Modèle 20 Swinger comme prix. « Harvey’s Foods Limited. » The Windsor Star, 26 mars 1970, 41.
Cette publicité est publiée dans de nombreux journaux de l’Ontario, ainsi que dans au moins quatre journaux du Québec et un journal du Nouveau-Brunswick, et ce, en mars et avril 1970.
Incidemment, la bonne réponse au concours organisé par Harvey’s Foods Limited de Toronto, Ontario, une chaîne canadienne de restauration rapide, est 64. Il y a 64 façons de déguster un hamburger de Harvey’s Foods, depuis les 6 garnitures à la fois jusqu’à aucune garniture du tout.
Pour répondre à votre question, je n’ai aucune idée de qui a gagné les aéroglisseurs. Leurs noms sont apparemment affichés dans plusieurs restaurants de restauration rapide de Harvey’s Foods en juillet 1970, mais revenons à l’histoire de MHV Industries.
Étant donné la situation précaire dans laquelle se trouve cette firme en mars 1970, votre humble serviteur s’est gratté sa caboche au front déplumé après avoir lu un article publié dans une édition de la mi-avril du The Windsor Star de… Windsor, Ontario, un article qui commence par les mots suivants, des mots traduits ici : « Sur l’eau… très bien. Mais des masques à gaz, des combinaisons de plongée, des casques et un périscope sont absolument nécessaires pour la conduite sur route. » Avec de tels ami(e)s, qui a besoin d’ennemi(e)s?
Voyez-vous, ce quotidien avait décidé à un moment donné de publier un article sur ce qu’on ressent à conduire un aéroglisseur récréatif. Il contacte rapidement le distributeur régional de Spectra1, Lakeview Marina (Incorporated / Limited?), à Tecumseh, Ontario, qui a la gentillesse de prêter au journal un de ces véhicules, ainsi qu’un mécanicien expert, au cas où les choses déraperaient.
Pour citer le journaliste qui a écrit cet article, des mots traduits ici, « soyons réalistes, avec un engin tout-terrain, capable de faire n’importe quoi, avec à peu près autant d’hélices, moteurs, jupes de pression et gadgets qu’un module d’atterrissage lunaire, tout peut mal tourner. »
Votre humble serviteur doit-il vous rappeler ce qu’était un module d’atterrissage lunaire, ou Lunar Excursion Module, ami(e) lectrice ou lecteur? Je ne pensais pas.
Et non, je doute que Lakeview Marina savait que The Windsor Star publierait le type d’article qu’il publie au final.

La spectaculaire traversée du chemin Lesperance, à Tecumseh, Ontario, effectuée par l’aéroglisseur récréatif MHV Spectra 1 prêté au The Windsor Star de Windsor, Ontario, par Lakeview Marina (Incorporated / Limited?) de Tecumseh. Bob Meyer, « Come fly (almost) with me. » The Windsor Star, 17 avril 1970, 30.
Le reste de l’article est une description plutôt sarcastique, quoique légèrement humoristique, ou est-ce l’inverse, du bref voyage effectué par le Spectra 1 du site de Lakeview Marina aux eaux du lac Sainte-Claire et de son retour, et…
Si, si, ami(e) lectrice ou lecteur, une description plutôt sarcastique. Votre humble serviteur connaît une chose ou trois sur le sarcasme, comme vous l’avez peut-être remarqué ces dernières années.
Étant donné la situation précaire dans laquelle se trouve MHV Industries, je me suis encore gratté sa caboche au front déplumé après avoir lu cet article. Avec des ami(e)s comme ça, qui a besoin d’ennemi(e)s?
Ceci étant dit (tapé?), mon expérience limitée dans le monde des musées m’a appris que les journalistes n’étaient ni mes ami(e)s, ni mes ennemi(e)s. Elles et ils ne cherchaient pas des saletés, le Monstre de Spaghetti Volant soit loué, elles et ils cherchaient des informations, point final, et pensaient qu’un musée national comme le Musée de l’aviation et de l’espace du Canada valait la peine d’être contacté, mais je digresse.
En mai 1970, un groupe d’actionnaires de MHV Industries élabore une proposition visant à refinancer la firme. Cette offre est présentée aux créanciers lors d’une réunion tenue à la fin du mois. Conscients qu’ils sont que la proposition proposée pourrait leur rapporter plus de pognon, les créanciers lui donnent leur bénédiction.
Dans le cadre de l’entente, le susnommé Voyce, le dernier membre du triumvirat fondateur à cette époque, serait remplacé à la présidence par David G. Findlay, un ingénieur, ancien commodore (1963) de la Canadian Canoe Association et vice-président de Findlay Foundry Limited, une petite fonderie située à Carleton Place, Ontario, près d’Ottawa.
Un nouveau directeur général serait également nommé. Voyce deviendrait le nouveau directeur marketing de la firme, soit dit en passant. Il n’occupe toutefois peut-être pas ce poste très longtemps.
Un jugement rendu peu après la mi-mai vient apposer un joli nœud à cette procédure.
Il est intéressant de noter que le directeur technique de MHV Industries à l’époque est un ingénieur anglais du nom de Terence F. « Terry » Melhuish, ancien employé de Hovercraft Development Limited, une firme anglaise mentionnée dans la 1ère partie de cet article et celle de qui MHV Industries acquiert les brevets qui lui permettent de produire des aéroglisseurs.
Votre humble serviteur ne sait malheureusement pas quand Melhuish déménage à Ottawa pour rejoindre le personnel de MHV Industries.
Comme on peut s’y attendre, les rêves de production massive de MHV Industries doivent être mis de côté, ne serait-ce que temporairement peut-être. Il semblerait que la firme prévoit de limiter la production à environ 30 Spectra 1 par mois jusqu’à la fin de 1970, par exemple.
Plusieurs des aéroglisseurs produits dans la petite usine louée de la firme sont expédiés dans quelques provinces canadiennes, ainsi que dans les Territoires du Nord-Ouest. Remarquez, un certain nombre de Spectra 1 sont expédiés dans une demi-douzaine d’états américains. Compte tenu d’un droit d’importation de seulement 2 %, le marché américain semble très prometteur.
La firme travaille alors sur une version utilitaire légèrement plus longue d’un nouvel aéroglisseur à 2 ou 3 places, le MHV Spectra II. Conçu spécifiquement pour le marché nord-américain après des discussions avec des représentants de l’industrie, d’organismes gouvernementaux et d’utilités publiques, le MHV SII-U se vendrait entre 4 000 $ et 5 000 $, des sommes qui correspondent à environ 32 000 $ à 40 000 $ en devises de 2025.
Quoi qu’il en soit, un prototype du Spectra II est achevé à la fin du printemps ou au début de l’été 1971. Les premiers tests montrent une nette amélioration de la poussée et de l’efficacité de la portance, sans parler de l’économie de carburant. Le nouvel aéroglisseur est également nettement plus silencieux.
Ces améliorations résultent en grande partie de l’utilisation d’un nouveau groupe propulseur conçu et produit par Hoverproducts Limited d’Ottawa, une firme dont les produits comprennent des hélices pour aéroglisseurs, aéronefs, barques à hélice et traîneaux aériens, sans oublier des dérives et gouvernails pour petits voiliers.
Le dit groupe propulseur, connu sous le nom de QT-30, les lettres QT signifiant « quiet thrust, » en français poussée peu bruyante, est développé avec l’aide de MHV Industries et du Conseil national de recherches du Canada (CNRC), à Ottawa.
Incidemment, le président de Hoverproducts est W. Stanley Kendall, président d’une firme de conseil en ingénierie, Kendall Associates Limited d’Ottawa, et membre du conseil d’administration de MHV Industries, et…
L’expression perplexe sur votre visage me fait penser que l’expression traîneau aérien n’est pas une expression que vous connaissez. Un traîneau aérien, dis-je (tape-je?), est un véhicule tout-terrain hivernal monté sur des skis et propulsé par une hélice.

Le premier envoi de MHV Spectra 1 en route vers un nouveau distributeur d’aéroglisseurs récréatifs de MHV Industries, Poundmaker Limited de Winnipeg, Manitoba. Anon., « Winnipeg Bound. » The Ottawa Citizen, 16 juin 1971, 8.
D’autres bonnes nouvelles glissent vite en direction de MHV Industries. Voyez-vous, une firme de distribution basée à Winnipeg, Manitoba, signe un contrat de vente de 4 ans d’une valeur de 4 000 000 $ à la fin du printemps 1971. Poundmaker Limited vendrait des Spectra 1 au Manitoba, en Saskatchewan et en Alberta. Incidemment, la montagne de fric que nous venons de trouver correspond à 31 600 000 $ en devises de 2025. MHV Industries, semble-t-il, n’est plus en grande difficulté.
De fait, la firme envoie le dernier paiement à ses créanciers en octobre 1971.

David G. Findlay, président de MHV Industries Limited d’Ottawa, Ontario, à droite, et Elmer Carl Kiekhaefer, président de la firme américaine Kiekhaefer Aeromarine Motors Incorporated et nouveau directeur de la firme ontarienne. R.U. Mahaffy, « MHV Industries Ltd. – Ottawa Hovercraft Company Now Going Into High Gear. » The Ottawa Journal, 10 juillet 1971, 9.
De plus, MHV Industries signe un accord avec Kiekhaefer Aeromarine Motors Incorporated, une firme dirigée par un personnage célèbre mais controversé de l’industrie américaine des moteurs hors-bord, Elmer Carl Kiekhaefer. Cette firme américaine fournirait désormais les moteurs des aéroglisseurs de la firme d’Ottawa.
Ces moteurs sont spécialement conçus pour être utilisés sur des aéroglisseurs. Il s’agit en fait d’une nouvelle gamme de produits pour Kiekhaefer Aeromarine Motors, un fabricant de moteurs pour véhicules tout-terrain, motoneiges, motocyclettes, bateaux à moteur, avions ultralégers / de construction amateur, etc.
Mieux encore, Kiekhaefer rejoint le conseil d’administration de MHV Industries vers juin ou juillet 1971.
Incidemment, ce conseil comprend également Markward W. « Mark » Bormann, le vice-président (finances) et secrétaire-trésorier germano-canadien de Leigh Instruments Limited de Carleton Place, un des premiers chouchous de l’industrie de haute technologie d’Ottawa.
Leigh Instruments est-elle la firme qui a produit une des plus grandes inventions canadiennes, l’indicateur automatique de lieu d’accident (IALA), une balise de détresse radio entièrement encastrée dans du caoutchouc mousse absorbant les chocs placée dans une boîte plate en forme de profil aérodynamique et située dans la partie arrière ou la queue d’un aéronef, demandez-vous, ami(e) lectrice ou lecteur fana d’aviation? Eh bien, c’est le cas.
Un lanceur automatique éjecte l’IALA de l’aéronef qui le transporte pendant les secondes qui suivent un écrasement, ou une contrainte sévère sur la structure de cet aéronef.
Capable de fonctionner sur terre ou dans l’eau, la version originale de l’IALA transmet un signal pendant environ 4 jours à des températures aussi basses qu’environ -40° Celsius (environ -40° Fahrenheit). Sa portée est d’environ 65 kilomètres (environ 40 milles).
La production de ce dispositif sauvant des vies avait commencé à l’automne 1963.
Ma mémoire pourrait me jouer des tours ici, mais votre humble serviteur se souvient d’avoir vu 1 ou 2 exemplaires précoces d’IALA, des prototypes fabriqués dans les ateliers du CNRC, je pense, dans la collection de l’incomparable Musée de l’aviation et de l’espace du Canada.
Et oui, le CNRC est en effet mentionné à de nombreuses reprises dans notre excellent blogue / bulletin / machin, et ce depuis mai 2018. Vous pensiez que j’avais oublié de mentionner ce détail, n’est-ce pas? Si, si , vous le pensiez, mais revenons à MHV Industries et au milieu de l’année 1971.
Croyez-vous que la firme d’Ottawa essaye alors de regrouper un certain nombre de petites firmes de fabrication d’aéroglisseurs (basées à Ottawa ou en Ontario?) afin de créer une seule entité, une entité plus grande et plus forte?
D’autres bonnes nouvelles arrivent lorsque le ministre de la Consommation et des Affaires commerciales, Stanley Ronald Basford, présente le projet de loi C-256, ou Loi sur la concurrence, à la Chambre des communes du Canada. Voyez-vous, MHV Industries est d’avis que cette mesure législative qui permet, entre autres, des accords d’exportation et spécialisation, est exactement ce dont elle a besoin.
Et maintenant, un bref message de l’auteur de ces lignes. Étant donné que les 1er et 2ème jours de mars 2025 sont respectivement un samedi et un dimanche, étant donné aussi que le fainéant invétéré que je suis aime fainéanter plus qu’un peu, je pense que ce numéro de notre fantastique blogue / bulletin / machin devrait être le seul publié cette fin de semaine.
Des objections, ami(e) lectrice ou lecteur? [... ] Objections rejetées et pour l’amour de Dieu, surveillez votre langage, si je peux citer, hors contexte, l’industriel / inventeur / super-héros américain Anthony Edward « Tony » Stark dans le film de super-héros américain de 2015 Avengers : L’Ère d’Ultron.